Mouvement d'ensemble

Mouvement d’ensemble (Sacre) explore les questions du changement climatique, rendant palpable la réalité du phénomène tout en cherchant d’autres rapports entre le corps, la matière et l'espace.

      Pour Mouvement d’ensemble (Sacre), Aurélien Dougé s'est inspiré de références variées : des jardins japonais, de la paysannerie dans les bocages européens, des photographies de la Terre prises depuis l’espace par l’astronaute Thomas Pesquet, ainsi que de phénomènes tels que les pierres mouvantes sur le lac asséché de Racetrack Playa dans la Vallée de la Mort, en Californie, ou le lac salé Salar d’Uyuni en Bolivie. L'artiste a également puisé dans les archives sonores (AIMP) du MEG – Musée d'ethnographie de Genève – pour se confronter à d’autres traditions, d’autres histoires, d’autres esthétiques et pratiques. L’œuvre actualise ainsi les notions de rituel et de sacré, en résonance avec notre époque, et invite à une réflexion sur notre rapport au monde. Dans Mouvement d’ensemble (Sacre), Aurélien Dougé s'engage dans un processus physique de construction et de reconstruction d’une installation. Sur le mode de la répétition, du labeur, parfois de la mise à l’épreuve, il manipule des matériaux élémentaires (charbon, sel, glace, sable, terre, ocre, etc.) et structure l’espace par accumulation et soustraction sur plusieurs heures, voire plusieurs jours, selon le contexte de présentation. En intégrant le·la visiteur·euse au processus, il développe une forme basée sur les interactions et la création de nouveaux agencements. Entre performance, apprentissage et création, Mouvement d’ensemble (Sacre) replace la contemplation au cœur de l’action, incitant à ralentir pour écouter et observer ce qui existe déjà.

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